Bouaké : Une vendeuse vole un bébé « parce qu’il lui plaisait » et pour faire plaisir à son copain

La brigade des mineurs a interpellé, dans la nuit du mardi 17 juin 2025, la nommée Z.L.M. à Adjamé, qui avait volé un bébé dans la journée du dimanche 15 juin 2025, à Bouaké. Un fait divers troublant a secoué la ville de Bouaké le dimanche 15 juin 2025, avec l’enlèvement d’un nourrisson d’un an, mystérieusement disparu alors que sa mère vaquait à ses occupations.
Deux jours plus tard, la Brigade des mineurs, sous la direction du commissaire principal Zaka, parvenait à résoudre l’affaire en interpellant la suspecte à Adjamé, à Abidjan. Selon les informations rapportées par Police Secours, tout commence dans un quartier populaire de Bouaké où une jeune mère, préoccupée par ses activités, perd soudainement de vue son bébé. Prise de panique, elle alerte immédiatement la police. La plainte est jugée prioritaire et confiée à la Brigade des mineurs, spécialisée dans la protection de l’enfance.
Une enquête qui conduit jusqu'à Abidjan
Le commissaire Zaka, reconnu pour son efficacité et son dévouement, coordonne une opération entre les services de police de Bouaké et ceux d’Abidjan. Très vite, les investigations orientent les soupçons vers une certaine Z. L. M., une vendeuse de 29 ans, habituée à faire la navette entre les deux villes. Des témoignages concordants affirment qu’elle aurait profité d’un moment d’inattention pour subtiliser le nourrisson.
Un signalement est lancé et les équipes se mobilisent sans relâche pour retrouver la trace de la suspecte et du bébé. L’enjeu est crucial : chaque heure qui passe augmente le risque pour l’enfant. La traque aboutit dans la nuit du mardi 17 juin. Les policiers localisent Z. L. M. dans la commune d’Adjamé, à Abidjan.
À leur arrivée, ils découvrent la jeune femme tenant le bébé dans ses bras. Miracle : l’enfant est sain et sauf.
Interrogée sur ses motivations, la suspecte livre une confession pour le moins déroutante : « Le bébé là, me plaisait. Je voulais faire plaisir à mon copain. » Une explication qui révèle une désinvolture inquiétante face à la gravité de son acte. Le nourrisson est aussitôt remis à sa mère biologique, sous le choc mais soulagée de retrouver son enfant vivant. Un accompagnement psychologique est envisagé pour aider la famille à surmonter cette épreuve traumatisante.
Quant à Z. L. M., elle a été placée en garde à vue puis déférée devant le parquet. Elle devra répondre d’enlèvement de mineur et de mise en danger de la vie d’un enfant. Deux infractions particulièrement graves qui pourraient lui valoir une lourde peine. Grâce au travail méthodique de la Brigade des mineurs et à la coordination exemplaire entre les services de Bouaké et d’Abidjan, une tragédie a pu être évitée.